Bonjour les amis montagnards, c'est apéro. Impressions....il y a des apparentés entre mer et montagne, lors d'une grande traversée, vigilance impérative, autant éprouvant qu'une course montagne. La fatigue à l'arrivée est là, l'excitation et l'interrogation au départ aussi, car même si on a une maîtrise l'élément naturel cet inconnu du dernier instant et là .. aussi on a besoin de se refaire à l'arrivée, repos, nourriture, bref le relâchement.
Sur un bateau ça bouge tout le temps, adapter sa position corporelle constamment. Et puis il y a l'eau salée, l'eau douce est un luxe qu'il faut gérer autant que les stocks à penser écologique et économa (Qté). Bel apprentissage la vie redevenue "autarcie", âmes de Robinson Crüsoé, on retrouve des sensations sauvages, pieds nus...selon type de bateau! Libéré des contraintes terrestres mais remplacées par d'autres immédiates et liées à de la "survie" en pleine mer
L'art d'être autonome et de pallier à tout, être bricoleur, aventurier, explorateur, humble, astucieux. Savoir regarder, écouter, Ah les sons du bateau! Le bateau est vivant, il habite la mer et on l'habite alors il faut le chouchouter! J'ai eu un panel des travaux quotidiens (annexe à réchapper, monter au mat pour drisse et anémomètre, mi-échouage, cordage à couper, coulisseau, câble d'interrupteur ancre, gaz... Merci Capt pour cette expérience!